Mois : mars 2010

La malédiction de Saint-Jacques

La malédiction de Saint-Jacques

Aux Illas Cíes, on se croirait sous les tropiques. Une langue de sable dorée, des eucalyptus, un doux soleil, tout y est, sauf la température de l'eau !

Ce n’est pas la première visite de l’équipage de Fleur de Sel en Galice. J’avais déjà eu la chance de venir croiser dans les eaux du finistère espagnol. La dernière fois était en 2003, et les traversées aller et surtout retour à la voile avaient fait l’objet de records… de lenteur ! Nous avions navigué au près pendant toute la semaine passée en Galice, pour nous faire cueillir par la célèbre canicule à notre retour. La première visite, elle, date de décembre 1997, lors d’une escale à La Corogne. Le point commun entre ces deux passages en Galice ? Des visites mémorables à St-Jacques-de-Compostelle, dont j’ai surtout le souvenir d’une pluie battante, qui était à peine plus fraîche en hiver qu’en été.

Vive les vacances !

Vive les vacances !

Vue de notre bureau...

Nous voilà donc enfin en route et notre fière Fleur de Sel galope joyeusement sur les flots. Alors qu’est-ce que nous avons bien pu fabriquer sous le célèbre soleil de Bretagne entre octobre et mars ? Non, nous n’avons pas fait un marathon de toutes les crêperies et cidreries du pays, ni déterré de nouveaux menhirs pour concocter une nouvelle théorie sur la vie et les mœurs d’Obélix. Alors quoi ? …

« Adelante Fleur de Sel ! »

« Adelante Fleur de Sel ! »

Les dauphins nous ont accompagnés dans notre descente de la Costa da Muerte

Il n’est pas aussi illustre que son quasi-homonyme le Glacier Express, mais il est surtout bien différent, notre express à nous. J’ai nommé le Glagla Express. Nous avions enfin quitté La Trinité car les conditions nous semblaient favorables et les gros travaux avaient touchés à leur fin. Mais le petit coup de vent passager qui, selon les prévisions, devait ensuite laisser la place à une bonne brise portante avait décidé de jouer les prolongations.

Le grand Merci

Le grand Merci

Si Fleur de Sel a pu quitter la Rivière de Crac'h ce 6 mars, c'est que vous avez été nombreux à nous apporter votre aide.

C’est modestement par un petit saut de 17 milles vers Belle-Ile que nous nous sommes élancés. Histoire de partir, surtout, et d’en finir avec ces presque 5 mois de travaux. On a parfois trimé, c’est vrai, mais nous avons aussi beaucoup appris lors de ces derniers mois de chantier. Nous espérons vous en reparler plus tard plus en détail. Mais tout ces efforts n’avaient un sens que parce qu’ils nous permettraient ensuite de partir.

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