Mois : février 2011

Arrivée à Puerto Natales

Arrivée à Puerto Natales

Parcours de Fleur de Sel en Terre de Feu

Après un mois d’autonomie, nous voici arrivés à Puerto Natales, bien à l’intérieur des terres. Il faudra encore patienter pour pouvoir voir les photos de ces semaines magiques, mais en attendant, vous pouvez d’ores et déjà nous suivre sur le tracé mis à jour sur la page parcours. A bientôt pour la suite !

Adieux fuégiens et cache-cache pacifique

Adieux fuégiens et cache-cache pacifique

Le vent d’ouest, ou de nord-ouest est une constante dans l’ouest fuégien. Espérer une rotation est un signe de foi infaillible, et il vaut mieux miser plus pragmatiquement sur une variabilité de sa force, chose que nous avons faite. A la première accalmie, nous avons donc embouqué le Canal O’Brien, présenté un peu comme la porte vers un autre monde. Vous remarquerez au passage que l’on reste dans la toponymie anglo-saxonne, puisque cet étroit chenal se faufile entre l’Isla O’Brien et l’Isla Londonderry, pour mener ensuite vers l’Isla Stewart. Cela dit, il est toujours surprenant d’entendre comment les chiliens, avec leur plus bel accent castillan, prononcent ces noms bien britanniques !

Avenue des glaciers

Avenue des glaciers

La Terre de Feu est une île un peu particulière, et peut-être est-ce cela qui contribue à son côté mythique. La majeure partie de l’île s’adosse à l’Atlantique, et est constituée de plaines sablonneuses dans le nord, et couverte de steppes, tandis que le relief se lève un peu vers le sud, par exemple vers la Péninsule Mitre que nous avons passée en venant du Détroit de Le Maire. Mais à l’ouest d’Ushuaia prend racine une péninsule au littoral tarabiscoté, qui va jusqu’au Pacifique, et sur laquelle s’élève la Cordillère Darwin.

Ushuaia et Puerto Williams : derniers préparatifs

Ushuaia et Puerto Williams : derniers préparatifs

Ushuaia est une ville mythique, dont à peu près tout le monde connait le nom, non seulement car c’est la plus australe de la planète, mais encore parce que sa situation dans le Canal Beagle en fait l’escale ultime. A presque 55° sud, cela équivaudrait chez nous à Copenhague ou Glasgow. Mais le Gulf Stream n’existe pas dans l’hémisphère sud, et mis à part le « cône austral » de l’Amérique, aucun continent habité n’ose pointer son nez aussi bas. Imaginez d’ailleurs que dans le Pacifique Nord, ce sont les Aléoutiennes et le Kamchatka qui se situent à ces latitudes, et cela tempère aussitôt l’impression que nous nous situons à des latitudes tempérées ! Pourtant, il semble exister un petit microclimat dans le Beagle, qui protège à la fois des vents les plus forts et des pluies torrentielles qui existent à l’ouest de la Terre de Feu.

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