Mois : septembre 2012

De Nouméa à Ouvéa

De Nouméa à Ouvéa

Pour faire l’entrée dans le pays, nous avons mis Fleur de Sel à quai, à Port-Moselle. C’est d’abord basés là que nous allons découvrir (très rapidement) le centre-ville de Nouméa. Celui-ci est relativement compact, contrairement au reste de la ville qui s’étend loin et qui est donc hors-limites pour des piétons comme nous. Evidemment, nous ne pouvons pas nous empêcher de faire la comparaison avec Papeete, l’autre grande ville française du Pacifique, non pas pour noter les ressemblances mais bien les différences. Contrairement à la capitale tahitienne, où l’on n’oublie jamais qu’on est en Polynésie, à Nouméa il règne plutôt une atmosphère de France méditerranéenne. On la surnomme “Nouméa la blanche”, et c’est vrai que les descendants d’Européens y sont très nombreux. En rentrant dans une boulangerie, on pourrait en un instant se croire transporté à St-Genis ou à Auray. Baguettes, pains de campagne, pains aux raisins et autres pâtisseries sont strictement identiques à celles qui existent en “métropole”, et disposées vraiment pareil.

Au bout du monde, au bout du rêve

Au bout du monde, au bout du rêve

Par temps clair, on voyait régulièrement au large des Vava’u un beau cône volcanique. C’est l’île de Late, sur laquelle deux navigateurs ont très récemment fracassé leur bateau, de nuit, ayant sans doute oublié qu’elle était là. Nous y passons peu avant le coucher du soleil, c’est notre première marque de parcours, la première d’une bonne série. Car entre Tonga et Fidji, les hauts fonds, volcans sous-marins ou non, et autres récifs sont nombreux. Alors notre navigation vers Nouméa sera tout sauf la route directe. En milieu de nuit, nous avons déjà dégagé un premier champ de mines, tandis que le vent nous propulse vers l’ouest. Nous vivons comme toujours en mer au rythme de la météo. Comme prévu, le vent s’est établi au sud peu avant que nous ne quittions le mouillage, nous assurant de belles moyennes au largue, et il tourne progressivement au sud-est. L’anticyclone qui nous assure un bon alizé devrait persister quelques jours, ce qui nous arrange, si bien que Fleur de Sel nous alignera plus de 300 milles en 48 heures, une belle performance ! De bon augure pour ce début de traversée, qui sera marquante à plus d’un titre.

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