Thème : Espagne

Une semaine de traversée

Une semaine de traversée

Le ciel devient chargé de brume sèche et prend la couleur du Sahara

750 milles environ séparent les Iles Canaries des Iles du Cap-Vert, ce qui signifie pour Fleur de Sel environ une semaine de mer au portant. Sur ce trajet de près de 1’400 km, nous avançons en effet poussés par les alizés, ces vents tropicaux qui soufflent du nord-est. Voici notre carnet de bord, afin que vous puissiez vous faire une idée du rythme de la navigation en traversée au large.

Entre les volcans

Entre les volcans

On a l'impression d'être projeté hors du temps en arrivant à La Graciosa

Difficile d’y croire en regardant le calendrier : déjà 4 semaines que nous sommes arrivés aux Iles Canaries. Tout a été à la fois très vite et lentement, d’une île à l’autre, de haut en bas, et au rythme des volcans. Explications, ou plutôt petit résumé…

La malédiction de Saint-Jacques

La malédiction de Saint-Jacques

Aux Illas Cíes, on se croirait sous les tropiques. Une langue de sable dorée, des eucalyptus, un doux soleil, tout y est, sauf la température de l'eau !

Ce n’est pas la première visite de l’équipage de Fleur de Sel en Galice. J’avais déjà eu la chance de venir croiser dans les eaux du finistère espagnol. La dernière fois était en 2003, et les traversées aller et surtout retour à la voile avaient fait l’objet de records… de lenteur ! Nous avions navigué au près pendant toute la semaine passée en Galice, pour nous faire cueillir par la célèbre canicule à notre retour. La première visite, elle, date de décembre 1997, lors d’une escale à La Corogne. Le point commun entre ces deux passages en Galice ? Des visites mémorables à St-Jacques-de-Compostelle, dont j’ai surtout le souvenir d’une pluie battante, qui était à peine plus fraîche en hiver qu’en été.

« Adelante Fleur de Sel ! »

« Adelante Fleur de Sel ! »

Les dauphins nous ont accompagnés dans notre descente de la Costa da Muerte

Il n’est pas aussi illustre que son quasi-homonyme le Glacier Express, mais il est surtout bien différent, notre express à nous. J’ai nommé le Glagla Express. Nous avions enfin quitté La Trinité car les conditions nous semblaient favorables et les gros travaux avaient touchés à leur fin. Mais le petit coup de vent passager qui, selon les prévisions, devait ensuite laisser la place à une bonne brise portante avait décidé de jouer les prolongations.

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