Catégorie : Australie

Côte est, suite et fin

Côte est, suite et fin

Il y aurait de nombreux arrêts à faire sur la côte du New South Wales (NSW), et la portion au sud de Sydney, même si elle est plus exposée, mériterait son lot d’attention. Cependant, il faudrait du temps pour ce faire, en particulier car la majorité des abris possibles sont derrière une barre à l’estuaire d’une rivière, et qu’après avoir réussi à y rentrer il faut encore réussir à en sortir (ce qui peut demander des jours, voire des semaines d’attente). Pour nous, plutôt que d’être une destination, ce tronçon de côte sera le chemin vers la suite, pris que nous sommes par les impératifs saisonniers. En quittant la région de Sydney, nous ne savons pas encore en détail où nous ferons une pause. Nous pensons éventuellement nous arrêter dans la grande Jervis Bay (où la Royal Australian Navy a une base), mais assez vite la météo nous incite à pousser un peu plus loin.

Trois semaines à Sydney

Trois semaines à Sydney

Trois semaines à Sydney, ça semble beaucoup. D’ailleurs, c’est beaucoup, si l’on songe que nous avons consacré la période du 4 au 27 novembre à cette ville et ses environs, et ce d’autant plus si l’on se rappelle qu’en moins de 8 mois nous souhaitons faire une grosse moitié de la côte du continent. Et pourtant, ces trois semaines, si vite envolées, ne nous auront permis que de faire le strict minimum ! La ville est grande, et comme toute métropole elle regorge d’attractions, mais surtout nous n’avons pas fait que du tourisme. Voici donc un aperçu de l’escale de Fleur de Sel dans la plus vieille et la plus célèbre des villes australiennes.

Nouveau pays, nouveau continent

Nouveau pays, nouveau continent

A l’origine, nous avions choisi de ne passer en Australie que rapidement, voire pas du tout. Il y avait plusieurs raisons à cela, la première étant le fait qu’il faut inévitablement consacrer à la découverte de ce pays-continent un temps certain. Mais notre arrêt en Nouvelle-Calédonie nous ayant permis de rallonger un peu notre séjour dans le Pacifique, nous étions maintenant en mesure de passer moins vite qu’en lance-pierre. L’autre raison principale concernait les formalités australiennes, dont il est de notoriété publique qu’elles sont exigeantes. L’Australie a fait couler beaucoup d’encre et fait enrager plus d’un navigateur par le passé. A juste titre, puisqu’on entend encore parler des histoires de saisies de toute la nourriture à bord, même de boites de conserves pourtant “Made in Australia” ! Difficile de savoir jusqu’à quand cela a été le cas, mais toujours est-il que les Australiens ont fini par comprendre que de telles pratiques ne pouvaient que leur donner mauvaise presse, et ils ont largement assoupli les règles de biosécurité (encore appelée familièrement “quarantaine”), peut-être en se calquant sur les procédés moins dogmatiques de leurs voisins néo-zélandais. Les formalités d’immigration et de douane, elles, restent l’affaire de processus stricts, mais qui ont le mérite d’être clairs et d’autant plus faciles aujourd’hui que tout est électronique. Venant d’arriver à Coffs Harbour, il serait toutefois inexact de dire que tout stress était absent, car nous allions inaugurer notre séjour par la séquence officielle, en espérant qu’on finirait bien par nous laisser rentrer !