Thème : Samoa

Photos du Pacifique Sud

Photos du Pacifique Sud

Alors que nous sommes de retour à Nouméa et dans l’attente d’une météo favorable pour voguer vers la Nouvelle-Zélande, il faut signaler qu’il y a du nouveau sur notre site !

La belle au volcan dormant

La belle au volcan dormant

La visite de Savai’i commence paradoxalement sur l’autre île des Samoa, ‘Upolu. Il faut d’abord demander – et obtenir – l’autorisation de se rendre à Savai’i, et cela se fait au bureau du premier ministre, rien de moins. Armés de nos passeports et de nos documents, nous nous rendons donc au bâtiment du gouvernement, qui domine le front de mer de sa silhouette gigantesque – à l’échelle des bâtiments d’Apia. Nous montons au 5ème étage, en suivant les instructions données à la marina. La personne que nous cherchons n’est pas là, mais on nous demande de revenir deux heures plus tard. A l’heure dite, nous sommes accueillis par la secrétaire du premier ministre, qui après avoir pris nos noms, numéros de passeport, etc., tapote sur son ordinateur et nous délivre le sésame. Le tout avec le sourire et en nous disant que Savai’i est bien mieux qu’Upolu – évidemment c’est de là-bas qu’elle vient ! Le permis est en fait une lettre d’introduction à qui de droit, et en plus de mentionner que nous avons l’autorisation de nous rendre à Savai’i, elle demande aux habitants de Savai’i de tout faire pour rendre notre séjour plus facile et plus agréable ! Tout se présente donc pour le mieux !

Tradition et modernité samoanes

Tradition et modernité samoanes

Une fois absorbé le traumatisme de la journée volée, nous voici donc amarrés au ponton. Eh oui, dans une vraie marina, car le port d’Apia a installé de belles infrastructures dans l’endroit le plus protégé de la baie. Quel confort que de pouvoir avoir de l’eau à volonté ! Sans parler de ne pas se restreindre sur l’utilisation de l’ordinateur pour ne pas décharger les batteries… Nous goûtons évidemment les plaisirs du mouillage forain, surtout dans les lieux magiques où nous avons la chance de naviguer, mais une fois de temps en temps, qu’il est agréable de pouvoir descendre à terre pour un oui ou pour un non, sans prendre l’annexe que l’on doit toujours laisser dans un endroit que l’on espère sûr.

Le jour le plus court

Le jour le plus court

Partis de Suwarrow le dimanche 1er juillet et après un peu plus de 94 heures de mer, nous sommes arrivés aux Samoa le vendredi 6 juillet au matin. Les plus sagaces auront certainement remarqué que l’arithmétique ne colle pas. En effet, Apia a beau se trouver par 171°46′ de longitude ouest, nous avons franchi la ligne de changement de date. Oh, nous n’en sommes pas encore tout à fait à l’antéméridien de La Trinité, mais en revanche, si l’on prend en compte notre virée nordique jusqu’aux Lofoten, nous avons maintenant franchi plus de la moitié des méridiens de la planète ! Mais pour en revenir au changement de date, la ligne elle-même n’est en fait pas très précise. Si en théorie la règle voudrait qu’à bord d’un navire on utilise l’heure du fuseau horaire standard dans lequel on se trouve, en pratique à bord on choisit l’heure qu’on veut. Les fuseaux horaires standards se succèdent tous les 15° de longitude, c’est-à-dire qu’ils sont au nombre de 24 autour de la planète – ouf !

Go West !

Go West !

L’alizé soufflait fraîchement au moment où l’on a quitté Maupiti. Aussi, pendant les deux premiers jours, la paisible navigation tropicale sous les latitudes clémentes ressemble plutôt à une partie de flipper. Même au portant, vu comme la mer est courte et parfois désordonnée, il est téméraire de vouloir garder les panneaux ouverts. Aux mouvements quelque peu chaotiques, il faut donc ajouter la chaleur que le soleil ne manque pas d’entretenir dès son lever et jusque bien après son coucher. Faire la cuisine relève de l’exploit acrobatique, mais on parvient tout de même à s’alimenter. De toutes les manières, dans ces conditions, Heidi ne peut avaler que quelque chose de simple. On nous croirait masochistes à nous voir nous précipiter hors d’un lagon parfaitement protégé pour aller nous jeter dans 20 à 25 nœuds de vent. Mais voilà, nous finirons par toucher les dividendes de ce moment un peu inconfortable.

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