La plus inhospitalière des côtes [1] : Abrolhos et Shark Bay
Changement de rythme : accélération !
Changement de rythme : au ralenti…
Deux ans mais pas beaucoup plus

C’était le 4 mai 2013 que Fleur de Sel faisait officiellement son entrée en Nouvelle-Calédonie. C’est-à-dire il y a tout juste plus de deux ans. Lorsque nous sommes revenus sur le Caillou, nous ne savions pas si nous y resterions deux mois, un an, ou deux, ou qui sait trois ou cinq ? Finalement, nos recherches avaient été positives, et nous nous étions lancés dans des défis professionnels. Pour Heidi, l’expérience Koniambo s’est arrêtée en février, ce qui nous a permis d’aller fêter son anniversaire (avec un retard négligeable) à Melbourne mais en avion, Fleur de Sel restant sagement à Port Moselle.
Le début du mois de mai, c’est aussi un bon soulagement pour nous, car si l’année dernière la saison cyclonique (décembre-avril) n’avait pas été impressionnante, avec deux dépressions proches mais « maniables », cette année on n’est pas passé loin de la catastrophe, avec Pam. Nous n’osons penser au sort de Fleur de Sel si ce terrible cyclone avait ciblé la Calédonie. Mais revenons à des pensées plus exaltantes, car nous avons des projets plein la tête, l’objectif étant de boucler mes affaires dès que possible pour attaquer la suite du voyage en commençant par le Vanuatu pendant cette saison navigable. Puis ce sera le cap vers le sud de l’Australie à la saison estivale, et pour le reste nous vous invitons à voir la suite du programme actuel sur notre page « Parcours » mise à jour. Nous sommes donc en plein préparatifs, car cela fait deux ans que Fleur de Sel s’est quelque peu muée en appartement flottant. Nous avons continué à l’entretenir, mais moins que d’habitude et avant de repartir certaines choses sont à revoir, à remplacer, à rénover.
Dans notre dernière Lettre du Bord, nous vous parlions du moteur, qui avait été l’objet de nos attentions sur la fin 2014, histoire de lui faire une révision complète. Il y avait aussi eu la réfection des parquets, entièrement revernis. Mais la liste de nos travaux en cette première moitié de 2015 s’allonge notablement…
Balise de détresse

Maintenant que nous sommes arrivés de l’autre côté de l’Atlantique, on peut se demander ce qu’il se serait passé si nous avions eu un problème au milieu de nulle part. Nous l’avons vérifié, la mer est grande, et au milieu de l’Atlantique, on est à une semaine de mer, au moins, de la terre la plus proche. Nous avons croisé quelques cargos, certes, et dans ce cas, notre VHF nous aurait permis de les contacter, surtout avec la fonctionnalité ASN que l’on trouve sur tous les modèles récents. Cependant, il y a aussi eu plusieurs jours sans voir quiconque, et je serais bien surpris si les antiques fusées de détresse avaient alerté qui que ce soit.
Nous ne disposons pas à bord d’émetteur BLU (ou HF), car c’est particulièrement onéreux et gourmand en énergie. Une fois hors de portée VHF d’une station côtière, et si l’on ne dispose pas de quoi communiquer en HF, on est alors seuls au monde. Ce n’est pas désagréable, remarquez, et l’on en a bien profité. Mais justement, pour en profiter sereinement, il faut avoir envisagé le pire, et bien qu’il s’agisse d’un investissement non négligeable, nous avons préféré nous équiper d’une balise de détresse. C’est l’objet de ce nouvel article dans la série des moyens de communication.
Le Portugal en rouge et vert

Vert et rouge sont les couleurs du pavillon national portugais, mais on pourrait aussi y voir une allusion aux paysages verdoyants du nord et aux terres plus arides et ocre du sud. Quant au déroulement de notre voyage, qui passe par le pays le plus à l’ouest de l’Europe continentale, il aura aussi subi ses coups d’arrêts et ses grandes élancées. De feux verts en feux rouges, nous avons goûté à l’agréable douceur de vivre portugaise, si plaisante, tout en faisant face et en trouvant des solutions à nos premiers soucis techniques inquiétants.
Le téléphone mobile du nomade nautique
Les téléphones portables captent-ils en mer ? C’était l’une de vos questions les plus récurrentes, et bien qu’il s’agisse dun appareil très terrestre, nous nous en servons aussi ! Car la réponse est à la fois oui et non. Pour continuer dans la série des moyens de communication que nous utilisons, je vous propose donc aujourd’hui de voir quel usage nous faisons du téléphone portable, et la solution que nous avons retenue. On ne sait jamais, cela peut servir à d’autres que nous.
Le mystérieux troisième homme

Nous descendons la côte ouest d’Irlande, cette nuit, dans un reste de front froid peu actif. Cependant, il nous envoie quand même quelques bonnes bourrasques à une vingtaine de nœuds, et fait rouler le bateau. Je veille, tout en faisant la vaisselle du dîner et en recevant les fax météo sur l’ordinateur, et Heidi tente de se reposer pour prendre la relève par la suite. Malgré l’heure tardive, les moins endormis se demanderont donc : qui barre ?
BLU à bord
A ne pas confondre avec le blues à bord, que la BLU peut amener de temps en temps, selon ce qu’elle nous envoie. Car la question ici est comment recevons-nous les prévisions météos lorsque nous sommes loin de toute civilisation ? En effet, la précision, fiabilité et diffusion des informations météorologiques de nos jours permettent une navigation de plaisance de très loin beaucoup plus sûre et agréable qu’il y a quelques années. Encore faut-il avoir accès aux informations disponibles.