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Ne nous formalisons pas

Ne nous formalisons pas

Vaste sujet que celui des formalités, lorsqu’on voyage en bateau. Et d’autant plus critique qu’aujourd’hui, dans la plupart des pays, les contrôles sont plus fréquents partout, et les frais sont en éternelle hausse. Car les voiliers sont perçus comme une source de revenus pour l’état visité. D’une part pour minimiser les coûts, mais aussi les éventuels ennuis, il faut donc s’informer à l’avance et savoir comment procéder. Explications pour ceux d’entre vous qui envisagent le grand départ, mais aussi pour vous tous qui nous suivez et qui pouvez ainsi vous faire une idée de cet aspect de notre voyage.

Pourquoi .eu ?

Pourquoi .eu ?

Fleur de Sel arbore lorsqu'elle le peut (c'est-à-dire lorsque ça ne lui cause pas trop de soucis) le pavillon européen

Cette entrée un peu atypique dans notre journal de bord vous surprendra certainement. Ce d’autant plus que vous nous imaginez certainement profitant des superbes trésors que le Pacifique Sud a su préserver (et c’est le cas !) Mais loin de nous l’idée de rejeter pour autant la « civilisation ». Nous profitons de coins reculés, c’est un fait, mais ce n’est pas pour autant que le cerveau s’arrête de fonctionner ! Au contraire, ce voyage nous permet aussi de prendre du recul, de réfléchir aux choses telles qu’elles sont et telles qu’elles pourraient être. Ce voyage nous permet d’affiner en nous-mêmes ce qui définit notre identité, et ce aussi bien par l’introspection favorisée par les moments d’isolement que par la découverte des autres qui permet de mieux se comprendre soi-même.

Le voyage d’Iguazú

Le voyage d’Iguazú

Les chutes d'Iguaçu, côté brésilien

Ca aurait sans doute pu nous faire peur, mais une fois assis, au contraire, cela nous parait tout confort. 18 heures de trajet en bus, c’est le temps qu’il nous faudra pour rallier Puerto Iguazú au départ de Buenos Aires. C’est long, certes, mais c’est le grand luxe : sièges vraiment inclinables, repas servis à bord, films projetés. Bref, c’est évidemment un peu fatigués que nous arrivons dans l’extrême nord-est de l’Argentine, mais étonnement peu tout de même. Après avoir pris possession de l’appart-hôtel qui nous accueillera quelques nuits, les premières loin de Fleur de Sel depuis longtemps, nous voici déjà à pied d’œuvre, direction las cataratas. Car c’est bien elles que viennent voir tous les voyageurs que l’on trouve dans cette localité un peu far-west.