Le pain perdu
10 min de préparation – 5 min de cuisson
Les anglophones l’appellent French toast, les hispanophones Pan francés. On a parfois l’impression qu’ils pensent qu’en France c’est ainsi qu’on mange le pain. C’est peut-être plutôt que ce doit être une recette bien française. En tout état de cause, voici un plat qui rend le petit-déjeuner bien festif ! Avant une journée chargée, on a de quoi être calé. En plus c’est tout simple à faire, mais la vraie difficulté n’est pas là où on l’attend…
C’est de réussir à avoir du pain dur ! En effet, les panaderias ne courent pas les mers, et on a vite fait de liquider le stock acheté à la boulangerie avant de larguer les amarres. Autre problème : le pain que l’on réussit à « perdre », souvent volontairement en en achetant ou en en faisant plus qu’il n’en faut, a le mauvais goût de moisir à grande vitesse à bord d’un bateau. L’humidité ambiante, particulièrement sous les tropiques, empêche le moindre morceau de pain de durcir ! Il faudra donc travailler un peu en amont si l’on veut goûter au plaisir du pain perdu. Mais c’est tellement bon qu’à bord de Fleur de Sel, on est toujours motivés !
Ingrédients
Les proportions sont volontairement vagues, car cela dépend de la quantité de pain, et bien entendu de votre appétit matinal !
- Plusieurs tranches de pain vieilli (si possible pas trop épais)
- 1/2 L à 1 L de lait
- 1 ou 2 oeufs
- 50g de sucre blanc environ
Préparation
Mélanger le sucre et les œufs dans un grand saladier. Rajouter le lait de manière à obtenir un liquide homogène.
Y tremper le pain : la durée du « bain » peut aller de quelques secondes si le pain est encore frais à de nombreuses minutes s’il est vraiment dur, l’idéal étant un pain qui s’imbibe en une ou deux minutes.
Pendant ce temps, faire chauffer la poêle avec un peu de beurre, pour cuire ensuite les tranches de pain quelques minutes de chaque côté, jusqu’à ce qu’elles soient bien dorées.
Servir chaud, avec du sirop d’érable, de la confiture, de la cannelle, ou simplement du sucre en poudre.