Dix jours sur la route des moutons

Dix jours sur la route des moutons

25 octobre

La journée a commencé tôt : le vent a soufflé fort cette nuit et depuis qu’il a tourné vers le S, la Baie de Kanuméra où nous sommes mouillés n’est plus aussi bien protégée. Encore un coup d’œil (prolongé) aux prévisions météo et notre décision de la veille est confirmée. On se lance. Il faut se motiver pour partir alors qu’on voit la houle briser avec vigueur sur le récif et qu’on n’a pas beaucoup fermé l’œil de la nuit… Derniers rangements, nettoyage, cuisine pour préparer quelques plats d’avance. Dégonflage de l’annexe et rangement du moteur hors-bord, une petite sieste, un dernier bain et une bonne toilette. En milieu d’après-midi, juste après l’arrivée du dernier fichier GRIB, on lève l’ancre, exactement deux mois après être arrivés en Nouvelle-Calédonie.

Malgré les nombreux moutons, la mer n’est finalement pas si déchaînée que ça, mais on part tout de même au près bon plein dans une mer formée. Ca gite, ça secoue, on est tout de suite dans le bain. Cap au sud-est tant que le vent est encore au sud-ouest. Fleur de Sel prend ses marques et avance bien.

26 octobre

Après quelques petits grains en milieu de nuit, le vent a tourné tant et si bien que nous n’arrivons même plus à faire de l’est. Il est temps de virer, cap au sud-ouest. Alors que le vent adonne progressivement, on rentre vraiment de face dans la houle résiduelle du coup de vent qui nous a retenus au mouillage. Ca secoue bien et le vent mollit, ce qui ne nous aide pas à appuyer le bateau, même en renvoyant le ris. La journée se passe au près, la plupart du temps sous les nuages et avec du crachin par intermittence. On attend que l’anticyclone à notre sud veuille bien se décaler à l’est pour que le vent adonne, ce qui se produira en soirée. On peut alors débrider le bateau, qui accélère bien. Tant mieux car sinon on allait terminer en Tasmanie ! C’est alors qu’on passe le Tropique du Capricorne, au nord duquel nous naviguions depuis près d’un an. Et c’est reparti pour un tour vers le Sud !

27 octobre

Nous passons l’heure du bord en UTC+12, 2h de l’après-midi en UTC sont 2h du matin pour nous, et réciproquement. C’est plus simple à gérer, surtout que notre programme de réception de fax météo est chargé. Une vingtaine par jour que nous commençons à recevoir à des heures bien précises.
Dans la nuit Heidi aperçoit un « cargo fantôme » ! L’AIS indique qu’il n’est pas manœuvrant et il dérive à 2 nœuds, et puis à peu près au moment où nous passons non loin, il remet en marche et disparait vers le nord… Quant à moi ce sont des dauphins qui me rendent visite, je les vois à peine, mais je les entends surtout causer comme de grands bavards !
Non seulement le vent reste autour de 10-15 nœuds plus longtemps que prévu, mais en plus nous bénéficions d’un courant portant. Nous continuons donc de bien avancer, au petit largue ce qui n’est pas trop inconfortable. Vers midi le temps se dégage bien, ce qui nous vaut une bonne chaleur l’après-midi. Ca fait plaisir d’être en mer avec des conditions comme ça. On en profite car ça ne va pas durer !

28 octobre

En milieu de nuit, le vent tombe complètement et nous devons mettre au moteur, car on ne parvient plus à gouverner dans la houle. On ne souhaite pas perdre trop de temps, surtout que nous avons rendez-vous avec une dépression qu’il nous faut accrocher pour avoir du vent d’ouest. Cet épisode mécanique ne dure heureusement pas trop longtemps car le vent revient au petit matin, de secteur nord-est. Nous continuons notre descente sous voiles, par un temps superbe. La mer s’est tassée, et on discerne maintenant une longue houle de sud-ouest.

Nous apercevons, coup sur coup, deux cargos qui filent de Nouvelle-Zélande vers la Chine. Un beau voyage qui doit leur prendre au moins deux à trois semaines… Et puis à la VHF, nous entendons deux voiliers qui étaient à l’Ile des Pins converser et convenir d’une escale à Norfolk Island pour éviter le vent fort. Nous ne nous y arrêterons pas, car nous sommes plus petits qu’eux et nous avons besoin de ce vent pour avancer. Nous l’avons attendue suffisamment de temps cette fenêtre, pour ne pas la lâcher, même si elle est loin d’être optimale. Il ne vaut mieux pas traîner trop longtemps dans le coin ! Nous profitons de la pétole pour enlever le génois de l’enrouleur et lui substituer un foc plus petit et maniable.

Ce soir là, très ponctuellement à 18h, le front froid nous tombe dessus. Le vent, qui s’était de nouveau absenté depuis quelques heures, bascule au sud-ouest, mais mollement. C’est tranquille et mis à part un peu de petite pluie, il aurait presque pu passer inaperçu. En plus, derrière, le vent retombe et nous devons remettre au moteur un petit peu. Pour le dessert ce soir là, une bonne tarte aux pommes concoctée pendant le calme. Miam !

29 octobre

Assez rapidement, la mer devient agitée et on commence à avoir du mal à passer les vagues. Mais le vent s’installe et nous procure alors la puissance nécessaire… au prix de quelques secousses. Le vent monte progressivement, la mer aussi, et le temps se rafraîchit lui aussi, avec ce vent du sud. C’est l’air froid derrière le front, ça se sent. On prend un ris en matinée, un deuxième dans l’après-midi et le vent vient alors dépasser les 25 nœuds. Les vagues prennent maintenant véritablement du relief, et les secousses sont violentes. On se fait catapulter un peu dans tous les sens et le repos n’est pas facile à trouver, même en essayant de compter les moutons ! Fleur de Sel trace, et nous faisons à la fois une bonne vitesse et un bon cap. Malgré les conditions pour le moins inconfortables, c’est bon pour le moral, d’autant qu’on franchit les 170° de longitude est !

En soirée, nous abordons une ligne de grains qui occasionne une accélération supplémentaire durant quelques heures. C’est un mini-thalweg, ou un front froid secondaire et l’air est effectivement encore plus frais derrière. Mais une fois cet énergumène passé, le vent mollit bien, tandis que les vagues ne disparaissent évidemment pas d’elles-mêmes. Il faut renvoyer un ris puis l’autre pour réussir à faire route à un cap correct.

30 octobre

Nous avons passé la mi-parcours, autre jalon important. Mais pour le reste, rien ne semble changer, la dépression qui nous génère ce vent costaud semble se déplacer lentement. Ca nous arrange, dans un sens, puisqu’on veut précisément utiliser son vent pour gagner de l’est ! Mais elle s’est arrêtée juste un peu trop loin, si bien que le flux d’ouest à sud-ouest prévu lorsque nous avons quitté la Nouvelle-Calédonie est plutôt un flux de sud-ouest à sud. Nous marchons donc au bon plein et non pas au travers ce qui fait une certaine différence au niveau de la vitesse.

Dans la matinée il nous faut reprendre le 1er ris, car nous sommes de nouveau surtoilés. Le vent atteint de nouveau force 5, peut-être un peu plus. On commence à connaître la musique : du vent assez costaud de face ou presque, des vagues qui ne sont pas petites, mais qui viennent surtout de deux ou trois directions à la fois selon les rotations rapides du vent alentour. Le résultat, dans cette sale mer croisée, est une partie de flipper où nous sommes la bille, qui se fait catapulter dans le bateau… De temps en temps un petit grain vient provoquer d’abord une survente puis une molle.

Dans l’après-midi, horreur lorsque nous découvrons que la cuve à eaux noires est pleine (alors que la vanne est ouverte). Elle s’est sûrement bouchée parce qu’on n’a pas réussi à pomper avec assez d’eau vu la gite importante. Impossible de réussir à la convaincre de se vider, il va falloir faire usage du seau ce qui n’est pas la solution la plus pratique vu les secousses, vu la gite et le temps qu’il fait…

31 octobre

Le vent refuse légèrement, si bien que notre cap nous mène maintenant à l’est-sud-est, mais ça reste raisonnable et nous franchissons une nouvelle marque de parcours : le 30ème parallèle sud. Surtout, le vent reforcit, et nous voici avec 25 nœuds pendant une bonne partie de la journée. Nous qui espérions que nous allions pouvoir nous reposer un peu alors que le temps devait se calmer quelque peu, nous déchantons, car la mer reste couverte de moutons. En fait, c’est la forte houle qui elle-même est animée de vagues provoquées par le vent. Enfin bref, sans être un coup de vent, ce « vent frais » comme dit l’échelle Beaufort commence à nous avoir à l’usure.

Les prévisions se trompent aussi sur l’évolution de la direction du vent, qui ne vire pas au SSE comme prévu, et nous en déduisons que tout ne se déroule pas exactement comme les modèles l’envisagent. Ajoutez à cela que nous rencontrons épisodiquement du courant contraire au vent et voilà les vagues qui se cabrent de nouveau. Fleur de Sel semble ne s’apercevoir de rien et c’est tant mieux. Elle fait son boulot presque sans broncher et engrange les milles, tapant de temps lorsque la mer lui tend un piège derrière une vague un peu haute. Mais l’équipage, lui, a de petits yeux, a du mal à faire la cuisine, ne peut plus vraiment faire la vaisselle tant ça gite, et n’a pas le courage de se lancer dans le pétrissage du pain… On mange ce qu’on peut.

1er novembre

Ca y est, le vent commence à mollir ! Oh, les moutons ne disparaissent pas pour autant, car nous avons du vent jusqu’en fin d’après-midi, mais on renvoie le ris au petit matin alors que brusquement au passage d’un nuage la brise baisse d’un cran. Le vent reste orienté au sud-ouest toute la journée, ce qui nous permet de faire un bon cap. Mais les modèles ne semblent pas en phase avec ce qu’on observe. Le verdict tombe alors : les nouvelles prévisions ne prévoient plus une aussi longue période anticyclonique qu’auparavant. Notre arrivée en Nouvelle-Zélande, qui semblait pouvoir se faire sous les meilleurs auspices, va en fait être une course contre la montre. Une dépression frontale va traverser la Mer de Tasman en moins de deux jours, à 25 nœuds. Face à ces accélérations subites, nous sommes impuissants, et c’est la grande difficulté de cette traversée : il faut éviter les balles perdues et pour ce faire la meilleure tactique est de ne pas traîner en route.

Nous continuons donc à pousser Fleur de Sel à fond, et dès que les conditions le permettent, nous renvoyons le génois à la place du foc, pour ajouter un peu de puissance. Car les vagues de la Mer de Tasman ne simplifient pas la chose, désordonnées qu’elles sont. Dans l’après-midi, nous tentons deux virements de bord pour essayer de faire la meilleure route possible vers le sud, au fil des oscillations du vent mollissant. Et puis il faut lancer le moteur, toujours pour ne pas traîner, car le vent s’effondre finalement. Enfin ce soir là, nous pouvons l’un puis l’autre nous reposer, bercés certes par le ronronnement du Yanmar, mais surtout sans être catapultés d’un côté à l’autre de la bannette.

2 novembre

Au lever du jour, qui a maintenant lieu tôt, nous envoyons le gennaker, pour avancer le plus vite possible grâce à la jolie brise qui souffle sur l’arrière du travers. Malheureusement, le vent pourtant prévu un peu plus fort retombe dès la fin de matinée. Aussi conserve-t-on le gennaker, mais en relançant le moteur pour continuer notre progression vers le sud. Nous sommes alors vers 33°S et il nous reste donc deux degrés de latitude à faire pour atteindre le but.

Evidemment les prévisions qui annoncent 30 à 35 nœuds avec rafales à 45 nœuds nous incitent à nous mettre à l’abri le plus vite possible, mais pour l’instant il n’y a rien de plus à faire que d’avancer, au moteur si besoin. En revanche, maintenant le calme revenu, il faut que je m’occupe d’autre chose : de notre cuve à eaux noires récalcitrante. Pour la déboucher, je pense me mettre à l’eau et travailler par le passe-coque avec une ventouse. Je me prépare donc et le moment venu nous arrêtons le moteur. A peine dans l’eau, je ressors illico, non pas à cause de la température un peu fraîche, mais parce que j’ai vu un véritable champ de mine dans l’eau : des méduses ! Ne sachant pas s’il s’agit simplement d’énergumènes urticants, ou carrément de variétés mortelles, j’ai préféré ne pas tenter l’expérience. C’est donc par l’intérieur que j’ai finalement attaqué le problème, avec succès cette fois-ci. Ouf ! Nous ne serons pas accusés d’importer des matières biologiques illégales en Nouvelle-Zélande !

A la nuit tombée, on affale le gennaker, tant pis pour les quelques dixièmes de nœuds perdus, c’est plus sûr, d’autant que le vent doit monter progressivement dans la nuit pour atteindre vingt nœuds de nord-ouest au petit matin. Le temps est maintenant bien couvert et quelques risées viennent alors nous aider à compenser la perte de vitesse. En milieu de nuit on doit même prendre un ris au passage d’une ligne de grains.

3 novembre

Malheureusement, cette bouffée d’air est de courte durée et le vent retombe en même temps que le ciel se dégage complètement. Niveau météo, on ne comprend plus trop ce qui se passe, le vent souffle une fois de l’est, une fois de l’ouest. Ca ne ressemble pas à une approche frontale classique, et nous ne verrons jamais les vingt nœuds de portant : même si l’on aurait pu avancer sous voiles, le moteur ronronnera toute la fin de nuit afin d’avancer au plus vite. On redoute toujours le front froid en milieu d’après-midi et nous souhaitons être le plus proche possible sous le vent de la côte. Fleur de Sel pointe donc son étrave sur Whangaroa, le meilleur abri de l’extrême nord de la Nouvelle-Zélande. Bien que ce ne soit pas un port d’entrée, nous avons reçu l’autorisation des douanes d’y mouiller si les conditions l’exigent.

Nous sommes passés en heure UTC+13, et sur les coups de midi nouvelle heure, entre deux averses, nous apercevons enfin la terre, perdue dans la brouillasse. Nous ne sommes plus alors qu’à 5 milles de la côte, il était temps ! Malgré le temps plus que maussade, le moteur tourne toujours, car le vent est toujours absent. C’est à n’y rien comprendre : nous sommes clairement dans le front et nous devrions avoir pris des ris dans la grand-voile, à en croire les prévisions. Puisque c’est ainsi, nous obliquons à gauche, abandonnant l’idée de mouiller à Whangaroa. Nous pourrons trouver un abri du côté des Iles Cavalli s’il le faut, mais pour l’instant on peut en profiter pour avancer. Nous longeons donc ce bout de côte très joli, qui nous fait un peu penser à l’Angleterre du sud, avec des collines, des falaises, des plages, des criques et des caps… Vers 14h30, nous passons entre les Iles Cavalli (également très jolies), et la côte, parmi des hauts-fonds, et nous poursuivons vers la Bay of Islands, dont l’entrée n’est plus qu’à une bonne douzaine de milles.

Enfin, c’est une heure plus tard que le vent tourne, tout en douceur, en venant du sud-ouest. Jamais nous n’aurons vu le vent de nord-ouest, et les premières bouffées de vent sont plutôt gentillettes (bien que fraîches évidemment, derrière le front froid). Vers 17h nous doublons le Cap Wiwiki, débordé par Tikitiki Island, ce qui nous permet de rentrer dans la Bay of Islands. Nous avons désormais le vent dans le nez, et après quelques virements de bord, nous terminons notre approche au moteur, coiffés sur le poteau par le superbe 12 Moons qui nous dépasse en remontant le chenal. Lorsque nous nous amarrons au quai de quarantaine, l’équipage de ce compère lui aussi arrivé de Nouvelle-Calédonie vient nous accueillir et nous inviter boire un verre. Le reste attendra.

4 novembre

La traversée en elle-même est terminée à ce stade, et nous avons pu dormir à plat, sans bouger, mais relativement peu au final : nous avons passé un bon moment la veille à célébrer notre arrivée sans encombre avec Stefan et Christine, ainsi que leur équipier Marc. Et ce matin, nous attendons d’ici peu l’arrivée des officiels. Il nous faut donc être prêts, et nous en profitons pour manger nos derniers œufs pour le petit-déjeuner. Finalement, peut-être parce que c’est dimanche, peut-être aussi parce qu’à la radio je leur avais recommandé de ne pas se presser, ils n’arriveront que vers 9h30.

Le premier à venir à bord est le douanier, qui nous expédie la paperasse, aidé également par le fait que nous avons pré-rempli nos formulaires : il nous délivre notre papier d’importation temporaire du bateau, mais également nos visas pour trois mois. Tout semble en règle, mais il nous indique qu’après le passage de l’officier de quarantaine, ses collègues viendront à bord faire une fouille. Notre prochain rendez-vous est donc avec la charmante dame de la MAF (ministère de l’agriculture et des forêts), qui se voit contrainte de jeter nos derniers oignons et nos dernières pommes de terres, ainsi que le demi pot de miel qu’il nous reste. Stupéfaite que nous n’ayons pas plus de miel, elle nous demandera cependant à chaque équipet vérifié : « Et ici, pas de miel ? » Non, pas de miel, nous avions calculé tout juste, sachant qu’il ne survivrait pas à la fouille. Voyant notre pavillon, elle était également très alerte concernant les conserves de canard, mais nous n’avions pas de cuisses de canard non plus. Finalement, à part quelques pois chiches et haricots, elle ne nous a pas jeté grand-chose d’autre. Elle nous a même laissé notre beurre et notre lait, ce à quoi nous ne nous attendions pas !

Surprise en revanche, lorsque les douaniers viennent à bord : ils demandent à voir notre journal de bord et notre traceur GPS. Au début je crains une inspection de tout notre matériel de navigation, où l’on peut toujours trouver matière à nous chercher des soucis, mais je comprends en fait assez vite qu’ils cherchent à vérifier notre trajectoire de la veille. A-t-on finalement cherché un abri à Whangaroa ou pas, est-on allé à terre ou pas, etc. Pendant que l’un me demande de vérifier notre trace GPS, un autre demande à Heidi où se trouve le moteur hors-bord et l’annexe. Tout semble bien rangé comme pour une navigation au large, et ils sont assez vite convaincus que nous ne sommes pas des contrebandiers. Ouf ! Finalement peu de temps après, les contrôles sont finis et notre entrée en Nouvelle-Zélande terminée. Nous pouvons quitter le ponton de quarantaine et profiter de notre séjour dans le pays des moutons. Voilà qui met fin à cette traversée qui aura duré un peu plus de neuf jours, et qui se termine plutôt bien : malgré quelques turbulence, nous sommes arrivés à bon port sans ennui majeur, ce qui est une bonne chose sur ce parcours.

3 Replies to “Dix jours sur la route des moutons”

  1. Rebonjour Heidi et Nicolas, c’est encore moi !
    Pouvez-vous me dire où je peux trouver des informations concernant la Nouvelle Zélande surtout pour savoir ce qu’on peut ou ne peut pas importer comme nourriture car lors d’une traversée qui peut s’éterniser si on a une panne de vent et de moteur, il faut donc avoir suffisamment de réserve afin de ne pas crever de faim !
    Désolé de vous embéter avec toutes mes questions.
    Bon vent
    Philippe

  2. Bonjour,
    Tout d’abord un grand bravo pour votre blog très bien fait et que je viens de parcourir avec beaucoup d’intérêt et qui m’a permis de me remémorer certaines escales bien agréables …
    Je vous écris car j’aurais voulu connaitre votre avis avant d’en commander une sur vote éolienne Silentwind.
    Comme son nom semble l’indiquer est-elle vraiment silencieuse ? même par 30 N de vent ? ne siffle pas comme les Air X marine ? Aussi combien d’Ampères obtenez vous grosso modo mais réellement à 10 N et 20 N de vent quand vos batteries sont déchargées ?
    Un grand merci et bonne continuation.
    Bon vent, bonne mer !
    Jean Luc

  3. Chers Heidi et Nicolas,
    C’ est toujours avec grand plaisir, interet et admiration que nous lisons les lettres de fleur de sel alors cette fois ci il est temps de vous remercier pour ce partage de votre formidable aventure.
    Profitez bien de votre séjour chez les Kiwis.
    Amicalement,
    Anne O
    Ai aperçu Jeanne-Elise lors de son exposition à Londres la semaine dernière dans la maison de vos amis.

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