Plongeons et dragons
Un autre monde
La plus inhospitalière des côtes [2] : Ningaloo Reef, Pilbara et Broome
Changement de rythme : accélération !
La tournée des gouverneurs (et autres acolytes) [2]
Notre Sydney-Hobart, mais pas en course
Un mois envers et contre la météo
Fin septembre, et ce depuis quelques jours ou semaines déjà, nous avions une activité principale et favorite à bord, plus encore que d’habitude : la météo. Certes, une fois arrivés à Oyster Bay, nous nous sommes occupés d’aller faire des courses à Luganville et de faire la lessive. Nous avons aussi fait un peu de tourisme, remontant une rivière en annexe sur un mille et demi pour atteindre le “Blue Hole” de Matevulu. Un endroit superbe, à l’eau douce cristalline, dans laquelle nous nous sommes baignés et lavés, jetés même avec une liane installée dans un gigantesque banyan par le chef local. Et surtout dans laquelle nous avons rempli tous nos bidons, car depuis que nous sommes arrivés au Vanuatu il n’a plu qu’une seule fois. Nos réservoirs sont en petite forme et nous venons prendre tout ce que nous pouvons.
Convoyage et entretien
Peu de temps après nous être lancés dans le Détroit de Cook, nous franchissons une grande étape. Vraiment peu de temps après, car Fleur de Sel est alors lancée à pleine vitesse, profitant au portant de la trentaine de nœuds qui balaie ce goulet naturel, sur une mer relativement plate car nous sommes quelque peu en eaux abritées, et qui plus est, un à deux nœuds de courant nous portent également vers l’est, si bien que le cocktail en devient supersonique, du moins à l’échelle de notre frêle mais vaillant esquif. Nous parlions cependant d’une grande étape, et ce n’est pas rien : nous terminons notre tour de l’Ile du Sud, puisque nous croisons notre route. C’était trois mois auparavant, et nous sortions de Wellington cap au sud. Tandis qu’après le Cap Palliser, nous ferons maintenant route au nord. Comme à tout oiseau migrateur qui se respecte, les saisons nous sont dictées et il faut respecter leur loi…
Balades et rencontres dans l’extrême sud
En Nouvelle-Zélande, il n’y a guère plus au sud où nous puissions aller qu’à Port Pegasus, puisque c’est quasiment la baie la plus au sud de Stewart Island (à l’exception d’une ou deux criques très exposées à l’extérieur). C’est du moins ce que nous pensions jusqu’à notre arrivée, car un coup de vent étant prévu pour le lendemain, nous visons sagement Disappointment Cove, qui en dépit de son nom est le mouillage le mieux protégé de la zone. Or, dans l’entrée, nous croisons Polaris II, un bateau de la University of Dunedin, qui se rendait aux Snares pour y faire de multiples missions de recherche, allant de l’océanographie à l’étude des lions de mer en passant par celle des oiseaux. Les Snares sont des îles situées encore 65 milles plus au sud-ouest, et il s’agit apparemment d’un repaire de vie marine incroyable. L’idée d’y faire une visite serait tentante, mais il s’agit d’un endroit très exposé, et dont on ne connait rien concernant d’éventuels mouillages.