Thème : Courants

Double Champagne !

Double Champagne !

Champagne pour deux raisons...

Depuis que nous sommes sortis du Pot-au-Noir, nous sommes de retour dans le régime d’alizés, mais du SE maintenant. Ca nous a valu 3 jours de près, mais finalement moins pénible que nous ne le redoutions. La mer était heureusement belle, et le vent affichait une dizaine de noeuds. Juste ce qu’il faut comme il faut. En plus, la mer est vide, nous sommes hors des routes commerciales pour l’instant, et donc la navigation n’est pas trop compliquée.

Pot-au-Noir, bonsoir !

Pot-au-Noir, bonsoir !

Qu'il est bon le premier déluge !

Tout a commencé 3 jours après avoir quitté Brava. Le vent mollissant devenait irrégulier, et le ciel s’est progressivement chargé d’humidité. Tant et si bien que nous nous sommes fait surprendre par une sensation étrange : des gouttes de pluie, chose que nous n’avions plus vue depuis fin mars en arrivant au Portugal ! Après cette séquence vaporisateur, la deuxième averse fut un déluge. Fleur de Sel s’est fait rincer et nous avons fait de même, profitant de cette douche gratuite ! En fait, la dépression que nous redoutions a accéléré et s’est évaporée, pour n’être qu’une petite onde tropicale, et en quelques heures c’était réglé. Le ciel n’était plus du tout le même, lavé de son sable en suspension. Fini les couchers de soleil jaunâtres, on retrouve toute la palette des couleurs. On revoit une multitude d’étoiles la nuit. Nous avons le sentiment d’être passés de l’autre côté de quelque chose.

Préparer sa croisière en Norvège

Préparer sa croisière en Norvège

En ce début de printemps, plusieurs bateaux se préparent certainement à migrer vers le nord, tout comme nous l’avons fait l’année passée. Seulement, parmi ceux-là il n’y aura que peu de francophones. La Norvège est une destination méconnue, visitée le plus souvent par la route et pourtant si fabuleuse pour la navigation. Les plaisanciers scandinaves, allemands et néerlandais ne s’y trompent pas, et ils reviennent année après année. Nous vous proposons donc quelques renseignements utiles sur cette page, afin de vous aider à sortir des sentiers battus.

Loin de tout, le courant passe

Loin de tout, le courant passe

Le célèbre poisson féroïen…

Les Iles Féroé ne sont pas à proprement parler un archipel perdu. Elles sont tout juste un peu reculées, si l’on compare à d’autres cas plus extrêmes, comme Tristan da Cunha ou Pitcairn, dont les communautés vivent véritablement en autarcie. Cela dit, le sentiment que laisse cet archipel attachant est tout de même empreint d’un peu d’isolement, même si les Féroiens sont loins d’être seuls. Tout d’abord ils sont plus de 48’000 ! La population d’une jolie ville, tout de même. Mais en plus, ils ont de vrais voisins. Les Ecossais tout d’abord, les plus proches physiquement (à peine 200 milles les séparent, soit 350 km), même si les Hébrides, les Orkney et les Shetland, les trois archipels les plus proches, ne sont guère plus peuplés. Mais aussi les Islandais, qui sont eux aussi d’origine nordique, et dont la langue est proche du féroïen.

Retour vers l’océan

Retour vers l’océan

Le port de Tórshavn, est un abri bienvenu, et tout à fait charmant qui plus est !

A plus d’un titre, depuis que nous avons quitté les Lofoten, nous sommes revenus vers l’océan. Bien évidemment, ces îles, ainsi que la côte norvégienne dans son ensemble, sont elles aussi bordées par la Mer de Norvège. Mais à force de naviguer dans le skjærgård (chenaux protégés entre fjords et îlots), on en oublierait presque que l’océan mène sa vie juste à côté. On sent parfois la houle, lorsqu’on franchit un passage un peu plus ouvert, mais cela ne dure pas. On subit de temps en temps une petite dépression avec sa pluie et son vent, mais elles sont très atténuées. Et au final, nous avons découvert la Norvège dans une atmosphère beaucoup plus continentale qu’océanique : le vent d’est apporte la chaleur terrestre, et assure le plus souvent un temps étonnemment clément. Mis à part deux ou trois jours seulement où l’eau était animée par les vagues, nous avons surtout évolué sur de l’eau plate, ce qui assure des conditions de navigation optimales.

Lofoten, 68° Nord

Lofoten, 68° Nord

Sur Moskenesøy, la randonnée se termine les pieds dans l'Arctique

12 jours, 10 étapes, 5 îles, 68°30’N, 10°C, 186 milles et 27km. Voilà comment on pourrait résumer crûment notre visite aux Lofoten. Nous y aurons passé près de 2 semaines (qui ne sont pas encore tout à fait terminées), depuis notre arrivée dans la nuit du 18 au 19 juillet. Pendant cette période, nous aurons fait 10 étapes, pour visiter les 5 îles principales des Lofoten : Austvågøy, Vestvågøy, Flakstadøy, Moskenesøy, et Værøy. Chacune différente des autres, mais toutes séparées du continent par le très large Vestfjord (20 à 40 milles). Notre voyage nous aura mené à 68°30’N, là où se terminent déjà les Lofoten. C’est alors qu’elles cèdent la place aux Vesterålen, leurs cousines du nord-est, qui mériteraient elles aussi une visite. Mais il faut bien faire demi-tour un jour, puisque notre objectif était d’aller aux Lofoten. Laissant de côté d’autres paysages encore certainement somptueux, Fleur de Sel a pointé son étrave vers le sud-ouest.

Le tricot shetlandais

Le tricot shetlandais

Colonie d'oiseaux de mer sur Muckle Flugga

La traversée de Fair Isle aux Shetland s’est passée sans encombres, malgré un courant important. Délaissant la côte est, nous optons pour la côte ouest, plus pittoresque, malgré le petit front qui doit passer peu après notre arrivée. En conséquence, abandonnant l’idée d’un mouillage à St. Ninian’s Isle, nous remontons directement jusqu’à Scalloway, citée endormie, port de pèche, et première capitale des Shetland. Un château délabré trône au-dessus du port. Nous profiterons du beau temps pour faire notre première journée portes-ouvertes (lessive intégrale et séchage au vent…)

Fair Isle, Belle-Ile mystique

Fair Isle, Belle-Ile mystique

Macareux moine à Fair Isle

Opportunément située, à mi-chemin à peu près entre les Orkney et les Shetland, une haute silhouette se profile déjà sur l’horizon avant même d’avoir dépassé North Ronaldsay, la plus septentrionale des Orkney. Il s’agit de Fair Isle, que l’on pourrait traduire en français par Belle-Ile. Comme toute belle, elle se fait pourtant désirer en mettant le vent de son côté, c’est-à-dire de face pour nous. C’est donc après de difficiles négociations au près que nous approchons enfin, ayant mis dans notre poche un allié ponctuel et nettement plus prévisible que le vent : le courant. Le vent essaye donc un dernier coup en nous envoyant un grain, qui bien que allègrement maniable, crée quand même pas mal de remous.

Carénage dynamique et Brise de mollusque, les nouveaux parfums signés Fleur de Sel

Carénage dynamique et Brise de mollusque, les nouveaux parfums signés Fleur de Sel

Heidi en plein carénage dynamique

A l’arrivée à Kirkwall, lorsque nous avons retrouvé Fleur de Sel, il nous a fallu faire à la fois peu et beaucoup. Peu tout d’abord, puisque nous avons retrouvé le bateau dans un très bon état : bien sec à l’intérieur, le linge pas moisi du tout, et le tout bien amarré. Mais nous le savions, pour remettre en route Fleur de Sel, il fallait cependant pas mal de boulot. Et ce malgré l’ange gardien de Fleur de Sel, Mike, qui a veillé sur elle tout l’hiver.

Préparer sa croisière en Ecosse

Préparer sa croisière en Ecosse

Les plaisanciers francophones sont peu nombreux en Ecosse, et on trouve peu d’informations récentes sur Internet. Nous avons donc décidé de rassembler les renseignements utiles sur cette page. Voici donc de quoi faciliter la tâche de ceux qui organisent leur croisière calédonienne, et qui, comme nous, voudraient découvrir ses paysages grandioses à la voile.

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